(de)terminator

Dominique Villepin exclut
à nouveau de retirer le CPE

NOUVELOBS.COM | 20.03.06 | 10:03[/i]

Dans une interview à un mensuel lycéen, le Premier ministre affirme qu'il n'acceptera de négocier que le "cadre" de la loi votée.


Dominique de Villepin exclut implicitement de retirer le contrat première embauche (CPE), mais fait un début de mea culpa sur sa méthode: le Premier ministre le dit dans une interview à paraître lundi 20 mars dans un mensuel diffusé dans les lycées.
Dans cette interview au mensuel gratuit Citato, Dominique de Villepin précise qu'il acceptera de négocier avec les partenaires sociaux, mais dans le "cadre" de la loi votée. "La loi qui crée le CPE, la loi pour l'égalité des chances, fixe un cadre général: dans ce cadre, je souhaite que nous puissions travailler avec les partenaires sociaux pour l'améliorer et l'enrichir", souligne-t-il.
Le Premier ministre reconnaît toutefois que sa méthode n'a pas toujours été bien comprise. "Il y a eu de l'incompréhension sur la méthode: je le regrette. Il n'a jamais été question dans notre esprit de refuser le dialogue ou d'éviter la concertation", admet-il. "Ma seule préoccupation a été d'avancer vite, car nous avons trop longtemps attendu."

"Je suis sûr qu'il marchera"

Le chef du gouvernement se dit convaincu de la réussite du CPE. "Pour ma part, je suis sûr qu'il marchera, qu'il créera des nouveaux emplois", assure-t-il.

"Il faut laisser sa chance au CPE! Un CPE complété, amélioré pour répondre aux inquiétudes de chacun"
Dominique de Villepin explique que "le CPE s'adresse en priorité aux jeunes qui n'ont pas de formation, de qualification ou d'expérience professionnelle" et que c'est "un outil supplémentaire pour faire reculer le chômage". Il rappelle que, pour les chefs d'entreprise, "le CPE n'est pas obligatoire".
Le Premier ministre assure également qu'il n'a pas "fait le CNE (contrat nouvelle embauche, NDLR) et le CPE pour préparer le contrat unique". Toutefois, ajoute-t-il, "sur le contrat de travail unique, je n'ai aucun a priori".
Cette interview a été accordée en deux temps: l'essentiel a été réalisé vendredi, à la veille de la journée de forte mobilisation de samedi, mais elle a été complétée et finalisée dimanche, a précisé Mehdi Lounis, rédacteur en chef de "Citato", un mensuel tiré à 200.000 exemplaires, qui existe depuis deux ans.
Il n'y a pas eu d'entretien en face-à-face, mais les questions ont été envoyées par écrit à Matignon. Les réponses du Premier ministre, revues et amendées dimanche, ont ensuite été renvoyées au mensuel.
"Citato" avait posé plusieurs questions sur les manifestations et la mobilisation dde samedi, mais Dominique de Villepin n'a pas souhaité y répondre.
(AP)

Taz a écrit:

Dominique Villepin exclut
à nouveau de retirer le CPE

NOUVELOBS.COM | 20.03.06 | 10:03[/i]

Dans une interview à un mensuel lycéen, le Premier ministre affirme qu'il n'acceptera de négocier que le "cadre" de la loi votée.


Dominique de Villepin exclut implicitement de retirer le contrat première embauche (CPE), mais fait un début de mea culpa sur sa méthode: le Premier ministre le dit dans une interview à paraître lundi 20 mars dans un mensuel diffusé dans les lycées.
Dans cette interview au mensuel gratuit Citato, Dominique de Villepin précise qu'il acceptera de négocier avec les partenaires sociaux, mais dans le "cadre" de la loi votée. "La loi qui crée le CPE, la loi pour l'égalité des chances, fixe un cadre général: dans ce cadre, je souhaite que nous puissions travailler avec les partenaires sociaux pour l'améliorer et l'enrichir", souligne-t-il.
Le Premier ministre reconnaît toutefois que sa méthode n'a pas toujours été bien comprise. "Il y a eu de l'incompréhension sur la méthode: je le regrette. Il n'a jamais été question dans notre esprit de refuser le dialogue ou d'éviter la concertation", admet-il. "Ma seule préoccupation a été d'avancer vite, car nous avons trop longtemps attendu."

"Je suis sûr qu'il marchera"

Le chef du gouvernement se dit convaincu de la réussite du CPE. "Pour ma part, je suis sûr qu'il marchera, qu'il créera des nouveaux emplois", assure-t-il.

"Il faut laisser sa chance au CPE! Un CPE complété, amélioré pour répondre aux inquiétudes de chacun"
Dominique de Villepin explique que "le CPE s'adresse en priorité aux jeunes qui n'ont pas de formation, de qualification ou d'expérience professionnelle" et que c'est "un outil supplémentaire pour faire reculer le chômage". Il rappelle que, pour les chefs d'entreprise, "le CPE n'est pas obligatoire".
Le Premier ministre assure également qu'il n'a pas "fait le CNE (contrat nouvelle embauche, NDLR) et le CPE pour préparer le contrat unique". Toutefois, ajoute-t-il, "sur le contrat de travail unique, je n'ai aucun a priori".
Cette interview a été accordée en deux temps: l'essentiel a été réalisé vendredi, à la veille de la journée de forte mobilisation de samedi, mais elle a été complétée et finalisée dimanche, a précisé Mehdi Lounis, rédacteur en chef de "Citato", un mensuel tiré à 200.000 exemplaires, qui existe depuis deux ans.
Il n'y a pas eu d'entretien en face-à-face, mais les questions ont été envoyées par écrit à Matignon. Les réponses du Premier ministre, revues et amendées dimanche, ont ensuite été renvoyées au mensuel.
"Citato" avait posé plusieurs questions sur les manifestations et la mobilisation dde samedi, mais Dominique de Villepin n'a pas souhaité y répondre.
(AP)

bennnnnnn, c'est sans réplique, quoi.
Si! Au moins, il a entendu le message. De là à l'avoir écouté....

Oui ! mais il a aussi écouté ceux qui ne disent rien !

(Cf Les Guignols en ce moment)

Taz a écrit:

Oui ! mais il a aussi écouté ceux qui ne disent rien !

(Cf Les Guignols en ce moment)

J'ai râté les guignols. Tu peux me faire le résumé?

Faut pas se baser sur les guignols pour se faire une opinion politique

Bien d'accord... mais cela n'empéche pas que ce soit bien marrant

On est d'accord

Les Guignols développent la phrase "j'entends ceux qui sont la rue, et j'entends aussi ce qui n'y sont pas" et la met à toutes les sauces. ça se finit souvent après que PPD ait dit son fameux "Atchao bonsoir" (ou équivalent) par des "J'entends ceux qui disent Atchao bonsoir et j'entends aussi ceux qui ne le disent pas !".

dis comme ça, c'est moins drôle. mais bon, vous connaissez tous le rendez-vous : 19h55, du Lundi au vendredi sur la 4. compil le dimanche à 13h45. c'est à mon sens le seul programme qui justifie l'achat d'une télé. (on peut aussi voir ça sur le web : www.canalplus.fr )

l'avantage des Guignols sur les autres journaux télé, c'est qu'on ne peut pas se satisfaire seulement d'eux. On les regarde, et comme c'est caricatural, ça nous choque forcément. On peut y réfléchir...

Vous dites que les Guignols sont une caricature acide et humoristique engendrant, de fait, une réflexion sur le fond. Tout à fait d'accord. Mais je tiens à rappeler qu'à la même heure se déroulent chaque soir la Grand Messe du 20h sur les sacro saintes TF1 et Antenne2 (service public, rappelons-le) ; et ces deux JT sont caricaturaux à un tel point qu'ils me choquent souvent bien plus que les Guignols. Jamais on n'y remettra en cause le pouvoir en place, sous couvert d'objectivité, on ne s'y risquera jamais au moindre esprit critique, à la moindre remarque incisive. Je crois fermement, au jour d'aujourd'hui, qu'il n'est plus excessif de dire que les médias à grande écoute sont à la botte du pouvoir et de l'appareil d'Etat. Et les égratignures ponctuelles ne parviennent pas à masquer l'absence totale de questionnement sur le fond des problèmes de la part des journalistes-animateurs-producteurs (on ne sait plus...).

Outre le nombrilisme que vous pointez du doigt, les médias et leurs acteurs ne manquent pas de faire preuve de complaisance, voire de connivence, avec une classe politique et des acteurs de l'Etat qu'ils admirent, quand ils ne partagent pas la même couche. Je l'avoue, cette dernière proposition était un peu rapide, mais après tout comme dans toute connerie il y a un large fond de vérité. En bref, les "journalistes", particulièrement à la télévision, ne remplissent pas leur rôle et ne rapportent qu'un regard biaisé de l'actualité. On vante la démocratie participative mais l'on reste attaché coûte que coûte attaché au modèle gaullien, personnel, qui allait comme un gant à feu le Général, mais qui n'allait qu'à lui.