je ne sais pas si l'auteur parcourt ce site et je ne suis pas le doyen mais j'étais au conseil de fac donc je vais donner quelques eclaircissements. Je parle en mon nom et non en celui du doyen.
- Chloé a écrit:
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« Dans un article du Télégramme de Brest daté du 24 février, nous pouvons lire que "le conseil de faculté, réuni hier après-midi, a adopté une motion visant à dénoncer la violence de l'intervention par voie de presse du professeur Fabrice Bouthillon, maître de conférence en histoire contemporaine à l'UBO", explique Christophe Blanchard.
Certains étudiants, qui ont fait le pari d'adopter une attitude apolitique dans ce blocus qui frappe aujourd'hui la faculté Victor-Segalen, s'interrogent et s'inquiètent sur cette "motion" dont il n'est fait nulle mention dans la décision du conseil d'UFR Lettres et Sciences humaines du 23 février ».
- Je pourrais peut être arreter l'explication a cette phrase : "le conseil de fac dénonce la VIOLENCE DES PROPOS" voilà c'est ca le texte et ca dit bien ce que ca veut dire...
- La politique est la vie de la cité, prendre position dans la presse n'a rien d'une attitude "apolitique"
- De quelle décision du conseil de fac est-il question ? Si c'est celle qui interdit l'exam du samedi comme je le pense, pourquoi y serait-il fait mention de la motion ? Elles sont deux choses différentes et une décision n'est pas un compte-rendu. Il se passe beaucoup beaucoup lus de choses au conseil de fac (4h de réunion jeudi dernier !) et bien d'autres décisions ont été prises.
- Chloé a écrit:
- « Si cette motion a effectivement été votée, poursuit l'étudiant, signifie-t-elle que tout dissident, tout contestataire aux AG quotidiennes (mais non représentatives puisque non élues) soit automatiquement soumis aux gémonies de l'institution ? (...)
Non mais ca va pas la tête ? Ce n'est pas la pensée de Mr Bouthillon qui a été dénoncée mais sa forme. Dire d'une partie des étudiants qu'ils ont le "gout de la dictature et la haine de la liberté" c'est violent !!! depuis quand y aurait-il une police politique a la fac ???
- Chloé a écrit:
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Est-ce le fond de son propos qui est aujourd'hui condamné ou la forme ? S'il s'agit du fond, je vous prie M. le doyen, de nous sanctionner à notre tour car nous y adhérons en grande partie.
Mr Bouthillon n'a absolument pas été sanctionné ! Le conseil de fac a pris position parce que dans ce fameux "courrier des lecteurs", il le prenait quasiment a témoin. Il a dénoncer je me répète "la violence des propos", c'est a dire ni le fond, ni le fait de s'exprimer dans la presse. La fac ne peut pas accepter qu'on fasse passer 15°/° environ de ses étudiants pour des fascistes !
- Chloé a écrit:
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« Si c'est la forme qui est condamnée, c'est-à-dire un courrier des lecteurs,
C'est effectivement la forme qui est dénoncée et pas "condamnée, mais pas le fait que ca soit un courrier des lecteurs, simplement le vocabulaire.
- Chloé a écrit:
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Une réponse par voie de presse aurait eu le mérite d'éclaircir aux yeux de tous (partisans et opposants au blocus) la position exacte des responsables de la faculté Victor-Segalen.
Au lieu de cela, nous assistons aujourd'hui à une motion de "dénonciation" prise dans la confidentialité d'un conseil d'UFR exceptionnel.
- Le conseil de fac n'écrit pas d'articles dans le journal. Il vote des décisions ou des motions qui sont relayées ou pas par la presse.
- Le conseil de fac du 23 février n'avait rien d'exceptionnel, il était prévu depuis 3 mois et avait bien d'autres points à l'ordre du jour (une dizaine en fait). Christophe Blanchard est, d'après un autre article, un élu doctorant, c'est dommage de connaitre si peu le fonctionnement de la fac... Pour ce qui est de la confidentialité, les débats seront rendus publics, comme a chaque fois par le biais du compte-rendu affiché près de la BU, mais un compte rendu ca prend du temps quand la réunion dure 4 heures...si c'est ca la "confidentialité" tous les conseils d'UFR sont exceptionnels puisqu'aucun n'est public...
Si le conseil de fac a adopté cette motion c'était, à la base, dans un souci d'apaisement, pour que les grevistes comme les non-grevistes sachent que l'opinion de Bouthillon n'engageait que lui. C'était aussi parce que cet article, tout comme celui que je cite d'ailleurs, et l'attitude de Mr Bouthillon en général jetait de l'huile sur le feu et encourageait les étudiants à s'affronter ce qui n'était pas le cas avant son article. On a connu a segalen des conflits autrement plus violents et son courrier était, au moins prématuré vu la façon dont ca se passait jusque là.
Quand a l'interdiction de l'examen du samedi elle a été décidé dans un souci de sécurité, son article et ses propos dans le hall de la fac ont visiblement échauffé les esprits et on risquait une confrontation.
Cet article sombre véritablement dans la paranoia, Mr Bouthillon en résistant opprimé et muselés par un régime universitaire totalitaire ?arf... On nage en plein délire...