suite du mouvement lycéen?

Je crois me rappeller qu'il y a une subtilité au niveau de la conjugaison, ca donne donc "bro-gall" quand on ne l'accorde pas et "bro-c'hall" sous conditions.
Une vraie remarque? C'est vrai qu'on est très con. "We are the beeeerks, we are the childreeeeeeen..."

@ Lilith: C'est vrai qu'on a vite fait de décortiquer la moindre virgule, qu'on peut être lourds, souvent cassants. ok, que JE peux être lourd et cassant. Quand à Juriste, ben comme tout le monde il se plante et comme tout le monde parfois il parvient à rattrapper le coup. De toute manière je ne reprochais pas ta réaction aux propos de Juristes (Sinon j'aurais enfonçé ton premier message), mais les arguments sous-tendus pour appuyer ta position, juste parce qu'ils me paraissent contestables. Nothing personal.
Et navré de te dire ça, mais non, par expérience, y'a pas toujours de raisons légitimes au fait qu'un casseur soit un casseur. J'ai pas mal de vielles connaissances du côté de Malakoff (la ville, pas l'arrêt de bus) qui kiffent de faire cramer des trucs, et c'est pas les plus mal lotis socialement.

C'est vrai que nous n'avons pas de terme pour désigner les étudiants en "français", ce qui est normal, puisque ça n'existe pas : nous avons des Littéro-classicistes ou des littéro-modernistes, mais tout ceci n'est pas bien joli non plus. On parle habituellement donc de littéraires modernes ou littéraires classiques, ce qui n'est pas très convaincant non plus, à cause des LLCE. Cela dit, c'est toujours mieux, du moins à mes yeux, que certaines universités qui ont transformé les Lettres en Sciences du Langage… Ou comment confondre rhétorique et sophistique…
Pour le reste, je vais pour une fois jouer les pacificateurs : maskouel et lilith, je crois que vous êtes assez d'accord, en fait, sur le fond… Après tout est question de style, justement, d'ailleurs…

(et merci à taz pour ce joli cours d'étymologie, vu mon patronyme, ça me va bien sûr droit au coeur…).

Apollodore a écrit:

(et merci à taz pour ce joli cours d'étymologie, vu mon patronyme, ça me va bien sûr droit au coeur…).

Vous allez rire, mais je n'avais jamais fait le rapprochement.

Et c'est là que mes années de bretons me servent (au nombre de 11 les années, quand même), car Gallou signifie donc "les français". Comme le breton est fourbe, il mettra l'article "Ar" devant le G et ça donnera "Ar c'hallou", mutation oblige (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutations_du_breton).
On dit aussi "Bro-C'hall" et absolument jamais "Bro-Gall".

Bref...

Bon sang oui, la non-mutation de "Bro-gall", la rêgle zéro que tout les profs demandaient de ne pas oublier... Quand je pense que pourtant, je me suis fait fumer plus d'une fois en faisant cette erreur là, ça aurait du me marquer...
"Ar c'hallou", hum... C'est pas plutôt "ar c'hallaoued", le pluriel?

Maskouel a écrit:

Bon sang oui, la non-mutation de "Bro-gall", la rêgle zéro que tout les profs demandaient de ne pas oublier... Quand je pense que pourtant, je me suis fait fumer plus d'une fois en faisant cette erreur là, ça aurait du me marquer...
"Ar c'hallou", hum... C'est pas plutôt "ar c'hallaoued", le pluriel?

Non, puisque le "Ou" est la marque du pluriel en breton. Exemple : Ar fest-noz (hop, pas de mutation) donne "Ar festoù-noz".

Par contre, là où c'est très très mais alors très fourbe, c'est que pour dire "je suis allé à 2 fest-noz", on dira "Bet on bet e daou fest-noz" car la marque du pluriel est déjà donnée par le mot "daou", et qu'il est donc inutile de la redonner dans la terminaison du mot.

Si je me trompe, puisque j'ai arrêté après le bac (putain, 5 ans...), qu'on me le dise.

edit : fourberie bretonne quand tu nous tiens. Je me souviens que pour dire "des crêpes", on dit "Krampouezh" sans articles, et que c'est quand on le dit au singulier qu'il faut le marquer par une terminaison : "Ar grampouezenn". Mon dieu, que c'est compliqué, tout ça !

Fest-Noz, Crêpes. Demain, j'arrête les clichés.

Pour info (je n'y connais rien, je me renseignerai auprès des bretonnants pour le reste), on m'a souvent présenté le -ou comme renvoyant, non à un pluriel, mais pour un diminutif, en l'occurrence.

Apollodore a écrit:

Pour info (je n'y connais rien, je me renseignerai auprès des bretonnants pour le reste), on m'a souvent présenté le -ou comme renvoyant, non à un pluriel, mais pour un diminutif, en l'occurrence.

Le diminutif se marque par la présence du -ig ou du -ic plutôt. A vérifier...

Taz a écrit:

Apollodore a écrit:

Pour info (je n'y connais rien, je me renseignerai auprès des bretonnants pour le reste), on m'a souvent présenté le -ou comme renvoyant, non à un pluriel, mais pour un diminutif, en l'occurrence.

Le diminutif se marque par la présence du -ig ou du -ic plutôt. A vérifier...

Renseignements pris, le pluriel en moyen ou ancien breton ne s'exprimait pas forcément par un -ou, c'est toujours le cas pour certaines catégories de mots en breton moderne (ex: mestr skoll donne mistri skoll). Quant au diminutif, il pouvait être formé par -ell ou -ou. Et comme mon nom ne date pas d'hier.
(merci à mon intervenant "élu de dpt et tutorat" en CSU qui entre autres talents n'est pas mauvais en breton).

Apollodore a écrit:

Taz a écrit:

Apollodore a écrit:

Pour info (je n'y connais rien, je me renseignerai auprès des bretonnants pour le reste), on m'a souvent présenté le -ou comme renvoyant, non à un pluriel, mais pour un diminutif, en l'occurrence.

Le diminutif se marque par la présence du -ig ou du -ic plutôt. A vérifier...

Renseignements pris, le pluriel en moyen ou ancien breton ne s'exprimait pas forcément par un -ou, c'est toujours le cas pour certaines catégories de mots en breton moderne (ex: mestr skoll donne mistri skoll). Quant au diminutif, il pouvait être formé par -ell ou -ou. Et comme mon nom ne date pas d'hier.
(merci à mon intervenant "élu de dpt et tutorat" en CSU qui entre autres talents n'est pas mauvais en breton).

Ok. Je serais donc perfectible.